Comprendre les Violences Intrafamiliales
Les violences intrafamiliales touchent tous les milieux, tous les âges, toutes les régions. Elles s’installent dans l’intimité des foyers, souvent en silence, parfois depuis l’enfance. Comprendre, nommer et agir est un devoir collectif. À L’Arche du Béarn, nous accompagnons les victimes, les enfants, les familles, avec humanité et détermination.
Qu’appelle-t-on violences intrafamiliales ?
Ce sont toutes les formes de violences exercées au sein d’un même foyer : entre partenaires, entre parents et enfants, entre frères et sœurs, ou à l’encontre de personnes vulnérables. Elles peuvent être physiques, psychologiques, sexuelles, verbales, ou encore économiques. Leur impact est souvent profond, invisible, et durable.
Les victimes :
Il peut s’agir de femmes, d’hommes, d’enfants, de personnes âgées. Les victimes de violences subissent des atteintes à leur intégrité, à leur sécurité, à leur estime. Elles peuvent éprouver de la honte, de la culpabilité, ou craindre de parler. Mettre des mots sur ce qu’elles vivent est déjà un acte de survie.
Et les enfants ?
Trop souvent oubliés, les enfants sont les premières victimes silencieuses. Même s’ils ne sont pas directement frappés, ils sont traumatisés par ce qu’ils voient, entendent, ressentent. Cela perturbe leur développement, leur sommeil, leur scolarité, leur confiance. L’enfant témoin est un enfant victime.
Les auteurs de violences :
Ils peuvent eux-mêmes avoir grandi dans un climat violent, ou exercer un contrôle pour des raisons affectives, sociales ou pathologiques. Si les actes sont inacceptables, les auteurs peuvent aussi, dans certains cas, être accompagnés pour comprendre, interrompre et réparer leurs comportements.
Que dit la loi ?
Les violences intrafamiliales sont sévèrement punies par le Code pénal. Des peines peuvent aller jusqu’à plusieurs années de prison. Des mesures de protection immédiates peuvent être ordonnées : interdiction d’approcher, éviction du domicile, placement des enfants, etc.
? Maltraitance sur mineurs : peine maximale de 20 ans de réclusion pour des violences ayant entraîné la mort.
? Violences conjugales : jusqu’à 10 ans en cas de récidive ou de circonstance aggravante.
« Ce qui ne se dit pas, détruit. Ce qui se dit peut se réparer. »
À L’Arche du Béarn, nous croyons à la parole libératrice. À la reconstruction, au soutien sans condition, à la protection de tous — sans distinction. Notre mission est claire : accompagner avec respect, agir avec éthique, écouter sans juger.
? Parler, c’est vivre à nouveau. Nous sommes là pour vous, vraiment.